L'ÉPAISSEUR D'UN CHEVEU de Claire Berest

Étienne et Vive forment un couple solide. Lui est fier de son métier, correcteur salarié pour une maison d’édition. Défenseur extrémiste de la langue de Molière, un brin psychorigide, il n’est pas bien tolérant avec les autres.

Vive, sa femme, fantasque, à l’opposé d’Étienne, travaille dans une association d’art contemporain et pratique la photographie. Tous deux fréquentent les milieux éclairés de Paris.

Mais dès les premières lignes, nous savons que Vive va mourir. Nous remontons alors le fil des événements pour voir comment un homme bascule vers l’acte criminel. Cela se joue à « l’épaisseur d’un cheveu ».

Ce roman saisissant et glaçant se lit d’une traite.